L'ortie géologue est partout
Les mots sont des graines
Une graminée : le rire de Manuel
La colère noire du coquelicot
Comment devenir rouge-gorge ici ?
Nos chaussures de sécurité n'ont pas vocation d'ailes
Un passant-crotale
Un être alluvial
Des cerfs-volants dans ma voix
Mon dimanche est un pays simplifié
Le lundi est une eau froide
Ces mots qui éciment la colère
Bâtir un silence
Miettes de pain du bavard, grillades du conteur
Toutes ces phrases ont été picorées, butinées dans le livre de Thierry Metz, "Le Journal d'un manœuvre", Ed L' Arpenteur.
Dans sa préface, Jean Grosjean remarque, que "Thierry Metz note la part respirable des heures qu'il a traversées", dans son univers de travail.
Écrire, c'est éclairer le réel mais discrètement.
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