Je n’ai ni père, ni mère,
ni berceau, ni suaire,
ni dieu, ni patrie,
ni baiser, ni bonne amie.
Trois jours que je mange
ni plus ni moins qu’un ange.
Le pouvoir de mes vingt ans –
et mes vingt ans, je les vends.
Si personne ne l’accepte,
le diable en personne l’achète.
A cœur pur je force des portes,
s’il le faut, c’est la mort que j’apporte.
On m’arrête et on me pend,
En terre bénie on m’étend,
Et des herbes de mort maléfiques
Poussent sur mon cœur magnifique.
Attila Jozsef, À cœur pur
5 commentaires:
Bonne rentrée !
Heu, je pars en vacances :))))
...alors bonnes vacances,
amicalement.
Je suis déjà revenue Amel. :)))
je découvre ; merci JEA/JEA !
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