samedi 5 mai 2007
Vieira Da Silva
Jean Tardieu
UN MONOLOGUE IMAGINAIRE
"Vieira Da Silva
Il faut perdre toutes les clés
si l'on veut à tire-d'aile
et le sourire aux yeux
entrer partout sans frapper.
Dans les cités frissonnantes
où je cherche un logis d'oiseleur
quand je fuis les ténèbres
et gravis les degrés
du vertige céleste
je regarde j'entends
fenêtres et reflets
flammes et oriflammes
claquer aux quatre vents.
Rayons damiers échafaudages
dressés par la vitesse
au-devant du futur
treillis nombreux du jour lumières dans la nuit
sur les toits pacifiques
bien au-delà de la douleur
du rouge au jaune acide
des bruns au bleus vifs ou pâlis
aux blancs qui se dérobent
la fête des couleurs"
(Paris, février 1988)
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