mardi 22 décembre 2009

Severine Daucourt Fridriksson



une journée à rien fouler l’air nu subsiste la route pourtant visible sauf que les jambes taries la route étendue plâtre sur moi

je ne comprends rien à rien je vais démembrer remembrer traduire cette irrépressible ouverture de bouche puis on verra il restera bien

(ou absence d’œuvre)
ça y est j’ai le fil où sont les pinces à linge ?

chahutée et redéchirée par la plaie autobiographique
désacquise à l’époque où débute le recompost détruisant mieux ce qui est détruit déjà :

tout et bien qui finissent mal

Severine Daucourt Fridriksson (extrait de À trois sur le qui-vive) in Action Poétique n°197, septembre 2009, p.62, 63, 64.

1 commentaire:

JEA a dit…

tout et beau qui débutent votre anthologie...