une journée à rien fouler l’air nu subsiste la route pourtant visible sauf que les jambes taries la route étendue plâtre sur moi
je ne comprends rien à rien je vais démembrer remembrer traduire cette irrépressible ouverture de bouche puis on verra il restera bien
(ou absence d’œuvre)
ça y est j’ai le fil où sont les pinces à linge ?
chahutée et redéchirée par la plaie autobiographique
désacquise à l’époque où débute le recompost détruisant mieux ce qui est détruit déjà :
tout et bien qui finissent mal
Severine Daucourt Fridriksson (extrait de À trois sur le qui-vive) in Action Poétique n°197, septembre 2009, p.62, 63, 64.
1 commentaire:
tout et beau qui débutent votre anthologie...
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