Deux araignées géantes
Se promènent dans mon cerveau
Depuis le temps qu'elles tentent
De l'étouffer dans leur réseau
de fils atroces ne voient-elles
Qu'en jouant des oiseaux
Brisent la toile de leurs ailes
Rossignols d'ombres plus fidèles
Que le sang sous la peau
ANNE PERRIER in
œuvres poétiques 1952-1994, p.134, éd L'Escampette
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