samedi 16 avril 2011

Nolwenn Euzen

Note sur la virtualisation de nos solutions de vie


On ruse d’invention sa vie pour la vivre. On se renardise pour se sentir exister. On tise de soi un objet convoité. On harcèle sa fréquentation. On se labyrinthe de comportements. On cherche une issue. On virtualise une solution de vie. On se ficelle une vie d’artiste. On s’imagine nu devant l’urgence artistique. On se clochardise de manque et besoin dans la quête de soi. On se cure parfois une maladie verbale pour sonder l’enfer du dire. On peut pas se contenter de soi sans s’intraveiner la conscience d’exister. On se coule un monde à perspective. On gratte le grain d’égaux plus eux-mêmes que nous. Qu’est-ce qui frit dans autant de graisse pour soi ?

Son blog

1 commentaire:

D. Hasselmann a dit…

Les poissons ont-ils le sentiment de l'heure ? L'horloge pourrait alors leur servir d'appât.