Vous souvenez-vous de vos cours de philosophie et particulièrement de la "caverne des esclaves" de Platon ? Non, pas de panique, vous pouvez malgré tout, vous précipiter sur ce livre sans connaître le propos du philosophe. Nous sommes à Athènes, au moment de l’Académie de Platon. Un éphèbe est retrouvé mort, soi-disant dévoré par des loups. Diagoras, philosophe, ne croit pas à cette version et demande à Héraclès (un Hercule Poirot grec) de découvrir la vérité.
C’est tout, me direz-vous ? Et bien non, justement. Car le texte que nous lisons est en fait la traduction d’un ancien manuscrit et son traducteur est persuadé d’être face à des "eidésis" (des images ayant un sens caché). Il nous fait part de ses commentaires en bas de la page que nous lisons. Et bientôt, nous voici en présence de deux intrigues, celle d’Héraclès dans le premier manuscrit et celle du traducteur qui va de découvertes en découvertes.
Ce livre est un vrai labyrinthe car Somoza promène son lecteur et s’amuse avec lui.
Qui croire, que croire ? Le traducteur est-il devenu fou ou sommes-nous devant un autre texte que celui qu’on nous présente ? Je ne vous en dévoilerai pas plus car le dénouement est sidérant.
José-Carlos Somoza, La caverne des idées, Actes Sud
1 commentaire:
Après ce billet, comment ne pas se précipiter sur le livre.... ;-)
Bon week-end :-)
Enregistrer un commentaire